Evangile selon St Matthieu 14 (23 à 33)
Aussitôt après, il obligea les disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté, pendant qu'il renverrait la foule.
14:23
Quand il l'eut renvoyée, il monta sur la montagne, pour prier à l'écart ; et, comme le soir était venu, il était là seul.
14:24
La barque, déjà au milieu de la mer, était battue par les flots ; car le vent était contraire.
14:25
A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer.
14:26
Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés, et dirent : C'est un fantôme ! Et, dans leur frayeur, ils poussèrent des cris.
14:27
Jésus leur dit aussitôt : Rassurez-vous, c'est moi ; n'ayez pas peur !
14:28
Pierre lui répondit : Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux.
14:29
Et il dit : Viens ! Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers Jésus.
14:30
Mais, voyant que le vent était fort, il eut peur ; et, comme il commençait à enfoncer, il s'écria : Seigneur, sauve-moi !
14:31
Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit, et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ?
14:32
Et ils montèrent dans la barque, et le vent cessa.
14:33
Ceux qui étaient dans la barque vinrent se prosterner devant Jésus, et dirent : Tu es véritablement le Fils de Dieu.
La foi épouse notre confession !
Dans la prière, nous disons notre foi et sitôt le moment de prière fini, nous parlons de nos problèmes comme s'ils n'allaient pas être traités par le Seigneur. Notre confession n'épouse pas notre foi.
Vous obtiendrez ce que vous déclarez. Comme les espions ont eu leur sort scellé par leur propre déclaration de foi. La confession de la foi n'est pas une autosuggestion, mais une assurance fondée sur la Parole de Dieu. Ce n'est pas de la confession positive, mais c'est la confession de la Parole de Dieu. Ce n'est pas renier des réalités, mais confesser que la Parole de Dieu peut changer la réalité visible. Je refuse de parler échec, mais je déclare la victoire du Seigneur dans ma vie.
Philippe Joret