Je n’ai pas le temps, pas le temps de m’attarder
Sur tous ces problèmes qui voudraient m’emporter.
La vie est bien trop courte, je préfère faire le choix
Envers et contre tout de rester dans la joie,
Au risque de paraitre avec un cœur glacial,
Un cerveau inconscient qui n’a jamais mal,
Je vais me faire violence et donner tout à Dieu,
Peut-être trembler en silence mais sourire toujours mieux.
Car le malheur s’achèvera un jour,
Tandis que l’amour sera là pour toujours,
Et même si pour cela on me condamne à mort,
Près de Dieu ira se reposer mon cœur.
Je ne veux pas un jour ignorer mon ami
Sous prétexte que moi-même j’erre dans la nuit,
Car des nuits il y en a autant que de jours
Et c’est très peu comparé à la force de l’amour.
Je n’ai pas le temps, pas le temps d’en vouloir
A ceux qui m’ont blessé ni de broyer du noir,
Le temps est venu pour la miséricorde
De venir à bout de toutes les discordes.
Je ne suis qu’un petit tas de cendres qui ne peut
S’en vouloir de ne pas avoir été assez lumineux,
Mais qui doit se laisser transfigurer
Pour goûter au bonheur éternel et parfait.