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 l'Esprit Saint 3ième Personne de la Trinité, il est ce qui surabonde et déborde!!!

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Zours Clothilde
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Zours Clothilde


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l'Esprit Saint 3ième Personne de la Trinité, il est ce qui surabonde et déborde!!! Empty
MessageSujet: l'Esprit Saint 3ième Personne de la Trinité, il est ce qui surabonde et déborde!!!   l'Esprit Saint 3ième Personne de la Trinité, il est ce qui surabonde et déborde!!! EmptySam 27 Juin - 18:08

L’Esprit au Cœur de Dieu,
méditation de Joseph Moingt

« On se contenterait assez facilement d’une Trinité à deux personnes la troisième, on ne sait trop qu’en dire, ni surtout qu’en faire… »

« L’Eglise n’a pas « inventé » l’Esprit Saint dans un grand délire métaphysique, elle l’a reçu –  on peut même dire qu’elle l’a « subi » —, elle enseigne qu’elle ne pourra jamais plus s’en séparer : elle en était née. »

« Dans ce mystère d’intercommunication se dévoile la singularité de la « troisième Personne », Don de Dieu, non simplement chose donnée, mais acte et relation vivante de Donation de soi. »

« L’Esprit ne prend pas place à la suite des deux, mais entre eux, en excès : il est ce qui surabonde et déborde. »

« Celui qui complète la Trinité », disaient les Pères — comprenons : celui qui l’empêche de se réduire à l’Un, car il est de trop, et de s’enfermer dans la solitude, car il est l’excès qui l’ouvre sur un monde pour y déverser son trop-plein.

L’Eglise, est « corps du Christ » en tant que ses membres sont unis au Christ par son Esprit et que le Père déverse en eux, pour en faire d’autres fils, la vie qu’il communique à son Unique.
Esprit de communion, il fait communiquer les chrétiens à la fois entre eux et avec le Père par le Fils ; il demeure dans l’Eglise en faisant d’elle la « demeure » historique de la Trinité : il est le troisième anneau qui élargit au multiple l’unité du Fils, du Même et de l’Autre

Que l’Esprit soit ici ne l’empêche pas d’être aussi là, à côté et au loin, quoique sous un mode différent, car il est toujours en excès et ne se laisse posséder ni enfermer nulle part, et il ne se tient dans un lieu que pour s’en aller ailleurs, mais sans se retirer d’où il vient. »

L’Esprit fait parler, mais ne prend pas la parole 6 (6. Voir : Matthieu 10,20 ; Actes 2,4 ; 19,6 ; 2 Pierre 1,21). Il ne faut donc pas se laisser abuser par de très rares paroles prononcées par des prophètes et attribuées à l’Esprit, du type Actes 13,2.
Il n’est pas censé parler de son propre chef. Nous en étonnerons-nous ? Il est l’Esprit du Christ, et c’est à ce titre qu’il conduit son Eglise « vers la vérité totale »

Il introduit dans leur intimité en s’effaçant, tel « l’ami de l’époux », si ce n’est qu’il demeure là sous le mode d’être le lien vivant qui nous unit à eux

Il nous fait être, enfants du Père, il exhale dans les cœurs des soupirs d’espérance, il inspire nos prières, il insuffle des désirs accordés à ceux du Père. Il est l’appel silencieux mais ardent de l’être nouveau qu’il fait naître en nous, la voix qui inscrit dans la chair et fait monter de ses profondeurs insoupçonnées le nom du Père, voix de l’Autre qui révèle l’inconnu de notre être le plus intime, ce « Il » qu’est devenu notre esprit pénétré d’Esprit.

« L’Esprit en nous : ces témoignages de foi que nous n’aurions pas osé donner auparavant, la persévérance dans une prière jamais consolée, ce dévouement prodigué à une personne que nous ne pouvions pas supporter, la constance dans une foi troublée de tant de doutes, la patience dans une souffrance qui nous a si longtemps révoltés, l’« ouverture » d’une Ecriture qui nous était fermée, le plaisir pris dans une compagnie qui nous laissait indifférents, tout ce que nous n’étions pas et que nous sommes devenus capables de dire et de faire, ces manières inhabituelles de sentir et de vivre, tout ce en quoi nous avons été changés et déplacés, cette nouveauté qui est en nous sans pouvoir en venir, voilà l’œuvre de l’Esprit.
L’étonnement que nous en éprouvons, le sentiment d’être livrés à l’Hôte étranger en même temps que donnés à nous-mêmes, voilà le critère de sa présence, auquel s’ajoute l’attestation que l’Esprit rend à notre esprit, ces fruits de l’Esprit que sont la paix, la joie, l’amour et, par-dessus tout, la conscience d’avoir accédé à l’ordre de la gratuité et de l’excès, de la liberté et de la nouveauté de vie.

Un autre critère de l’action de l’Esprit, autre forme de son « attestation », est fourni par le testament de Jésus, la prière qu’il adressait au Père pour que ses disciples, après son départ, restent unis entre eux : « Que tous soient un comme nous sommes un, toi en moi et moi en toi, et eux aussi en nous. » Lien d’unité de la Trinité (16. Une ancienne formule liturgique rendait « gloire au Père et au Fils dans l’unité de l’Esprit Saint ».), de même qu’il l’est du corps du Christ qui est l’Eglise, c’est l’Esprit Saint qui forme le nous commun du Père et du Fils, et le nous des chrétiens sur ce modèle, et qui insère le second dans le premier. Le nous divin, qui maintient la distinction de « toi et moi », n’est pas fusion mais coexistence du Père et du Fils l’un dans l’autre. Le nous le plus naturel aux hommes n’est pas non plus l’élimination du moi, il est son extension à d’autres, mais au point qu’un moi envahissant risque d’accaparer ceux auxquels il s’associe, et un nous exclusif de devenir l’expression d’une volonté de puissance opposée à d’autres nous. Le nous chrétien que forme l’Esprit requiert, lui aussi, l’entière et forte implication du je, mais dans la désappropriation du moi, l’engagement du je à laisser croître d’autres je, à se mettre à leur service. A les « sup-porter », c’est-à-dire à « se mettre au-dessous » d’eux, le dessaisissement de soi sous l’anonymat d’un je qui, dissimulé dans un pluriel, se laisse dire par d’autres à la façon d’un il. Tel est le nous que la récitation quotidienne du « Notre Père » devrait aider les chrétiens à former, entre eux et avec d’autres, non seulement dans l’universalité de l’Eglise, mais également et beaucoup plus dans toutes relations interpersonnelles, communautaires ou sociales. S’habituer à glisser le je dans un tel nous, à la fois en excès et en retrait, non toi comme moi, mais moi comme toi, c’est le signe qu’une « Troisième personne » s’y est logée.
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